Glossaire

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ACTIA : Cette association coordonne les activités des 45 centres techniques que sont les organismes d'appui et de conseil au service des entreprises alimentaires.

Add-on : Code à barres utilisé pour traduire des informations supplémentaires à celles incluses dans le code à barres principal (généralement un EAN-13).

Advanced Planning and Scheduling (APS) : Planification de la chaîne logistique. Les applications de type APS permettent à l’entreprise à la fois de planifier et d’optimiser les approvisionnements, les ressources de production, les ressources de distribution, etc. en partant de la demande, c’est-à-dire la meilleure prévision possible. Ils désignent des progiciels décisionnels permettant de simuler et de synchroniser les flux de la chaîne logistique par une meilleure visibilité de la demande et la prise en compte d’un grand nombre de contraintes (ressources, délais, coûts). Ils permettent le calcul de la disponibilité réelle et prévisionnelle des stocks (ATP - CTP) et des risques de rupture à plusieurs niveaux logistiques tout en proposant des listes d’alerte et de contrôle.

AFNOR : Association Française de Normalisation. Association loi 1901, dépendant du ministère de l’Industrie, l’AFNOR est chargée : - d’animer et de coordonner l’ensemble du processus d’élaboration des normes en liaison avec les bureaux de normalisation (BN) ; - de promouvoir l’utilisation des normes par les acteurs économiques et de développer la certification de produits et services ; - de représenter les intérêts français au Comité Européen de Normalisation (CEN) et à l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO).

Agri Confiance® : Agri Confiance® est un programme d’Assurance Qualité spécifique adapté aux organismes de production agricole. Il rassemble les producteurs et les coopératives agricoles dans une démarche commune de progrès et un engagement réciproque de maîtrise de la qualité et de respect de l’environnement.

AGRO EDI Europe : Association créée en 1992 qui regroupe des acteurs économiques du secteur agro-alimentaire intéressés par l'EDI. AGRO EDI Europe, qui est membre d'EDIFRANCE, participe à l'adaptation et à l'évolution des messages normalisés existants (facture, bon de commande, etc.) et en développe de nouveaux adaptés aux besoins de l'amont agroalimentaire.

AI : Sigle officiel retenu pour Identifiant de donnée (du terme anglais "Application identifier") désignant l'identifiant de donnée dans les standards GS1.

AIDC : Automatic Identification and Data Capture.

ALLEGRO : Le service de messagerie ALLEGRO est un réseau à valeur ajoutée (RVA). Il est conforme aux standards X.400 et supporte les messages en langage GENCOD et UN/EDIFACT. ALLEGRO est principalement utilisé dans le secteur du commerce et de la grande distribution. Il commercialisé par la société Seres et a été mis en oeuvre par GS1 France (à l'époque, Gencod-EAN France). Le service de messagerie ALLEGRO a été mis en œuvre par GS1 (à l'époque, Gencod-EAN France) et est commercialisé par la société Seres. Il est conforme aux standards X.400 et supporte les messages en langage GENCOD et UN/EDIFACT. ALLEGRO est principalement utilisé dans le secteur du commerce et de la grande distribution.

Allotissement : Processus d'approvisionnement consistant pour un fournisseur à livrer en un seul lieu (entrepôt ou plate-forme) des produits regroupés en lots distincts, destinés à des lieux finaux différents (généralement les magasins). Ce mode d'approvisionnement peut s'effectuer à partir d'une commande unique dite "commande allotie" ou à partir de plusieurs commandes (une par point final) à livrer en même temps en un même lieu (le "relais").

Allotissement des commandes : Dans la technique du cross-docking sous sa forme "commande allotie", les livraisons sont préparées par le fournisseur, magasin par magasin. Chaque livraison magasin est palettisée individuellement. L'ensemble des livraisons sont effectuées sur une plate-forme d'éclatement où les palettes par magasin sont triées pour être redistribuées dans chaque magasin.

Alphanumérique : Qualifie un ensemble de caractères contenant des caractères alphabétiques (lettres), numériques (chiffres) et autres comme les signes de ponctuation. Utilisé généralement pour décrire les caractères autorisés dans le code à barres GS1-128.

AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité. Technique qui part de l’examen des causes possibles de défaillance des éléments d’un système pour aboutir aux effets de ce système. Cette méthode peut s’appliquer à un produit, mais aussi à un procédé ou à un moyen de production.

API (Application Programing Interface) : Interface entre applications ou modules applicatifs utilisant éventuellement des langages de programmation permettant à une application d'accéder par exemple à des programmes système pour communiquer ou extraire des données.

Application Identifier : Voir AI

Application Service Provider : Voir ASP

Arborescence : Structure de tout document XML formée par l'imbrication des objets d'XML : éléments, contenus, instructions de traitement, etc.

Article à poids variables : Article dont le prix de vente consommateur est fonction du poids exact de l'unité consommateur.

ASP : Les Application Service Providers (fournisseurs d'applications hébergées) louent des services applicatifs. Ce mode de distribution en ligne, qui réduit les coûts de déploiement et de maintenance, est soutenu par des éditeurs soucieux de séduire les PME.

ATLAS 400 : Service de messagerie électronique proposé par France Télécom Telecom Transpac pouvant supporter des échanges de données informatisés. Ce service s'appuie sur les recommandations X.400 de l'UIT-T.

Attribut : Elément d'information constituant une caractéristique d'un code d'identification. Dans le langage XML : couple nom - valeur intérieur à une balise qui modifie la signification de l'élément balisé.

Auto-ID Center : Département du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Développe les nouveaux standards facilitant la communication interentreprises via le réseau EPCglobal. Il a été officiellement fermé le 31 octobre 2003. Ses travaux ont été transférés à une nouvelle entité appelée EPCglobal Inc.

Autorité de certification (AC) : L’AC représente l’entité interlocutrice directe de l’autorité d’enregistrement responsable des demandes de certificats signés au nom des demandeurs. L’AC doit assurer au moins les fonctions suivantes : mise en application de ses politiques de certification, gestion interne des certificats, transmission des certificats valides et des listes de certificats révoqués en cours de validité, journalisation et archivage des événements.

Autorité d’enregistrement (AE) : L’AE vérifie, conformément à la politique de certification, que les demandeurs ou les porteurs de certificats sont identifiés, que leur identité est vraisemblable et que les contraintes liées à l’usage d’un certificat sont remplies. Cette entité effectue un contrôle de conformité, de cohérence et de vraisemblance des documents qu’elle reçoit. L’AE a également pour tâche de réceptionner les demandes de révocation de certificat et de les traiter. L’AE archive les dossiers de demande de certificat ou de révocation.

Avis de crédit : Paiement - Service bancaire avertissant le titulaire d'un compte d'une opération de crédit sur son compte. Cette information est transmise par le message CREMUL (Avis de crédit multiple) dans le langage EANCOM.

Balises : Marques qui encadrent un élément de contenu et permettent de localiser cet élément dans la structure hiérarchique d'un document XML.

Bande passante : Débit maximum utilisable sur une liaison. Généralement exprimée en bits par seconde. Nombre de bits que l’on peut transmettre en une seconde sur la liaison, et noté en bits/s, bps ou b/s.

Biclé : La biclé est un couple composé d’une clé privée (devant être conservée secrète) et d’une clé publique, nécessaire à la mise en œuvre d’une prestation de cryptologie basée sur des algorithmes asymétriques. Le certificat atteste qu’une clé publique appartient à l’entité qu’il identifie (personne physique ou morale ou entité matérielle). Il est délivré par une autorité de confiance : l’AC. En signant le certificat, celle-ci valide le lien entre l’entité et la biclé. Le certificat est valide pendant une durée donnée précisée dans celui-ci.

Boîte aux lettres électronique : Espace de stockage informatique destiné à recevoir des messages dématérialisés. Cet espace est identifié par son adresse électronique et constitue l'un des éléments d'un RVA.

Bolero : Créé par le monde de la logistique et le monde bancaire, bolero.net déplace le commerce mondial sur Internet, permettant ainsi à toutes les parties engagées dans la chaîne commerciale d'échanger en ligne des documents et des données.

Browser : Voir Navigateur

Business Intelligence : C'est souvent ainsi que l'on désigne les applications décisionnelles : des logiciels capables de transformer des données en informations pertinentes, par exemple pour affiner une stratégie de marketing. On parle aussi de Net Intelligence.

Business Message Standard : BMS documente les messages développés en GS1 XML. Ce document contient l'introduction du message, la liste des données, la modélisation en UML et des exemples.

C-commerce: Le c-commerce, ou commerce collaboratif, recouvre une vision très dynamique des échanges inter-entreprises. La gestion des achats et de l'approvisionnement n'est plus un circuit rigide entre un nombre limité d'acteurs, mais un échange perpétuel au sein d'une communauté. Techniquement, le c-commerce suppose le couplage des systèmes d'information des partenaires afin de les synchroniser au mieux.

CAO : Voir Commande Assistée par Ordinateur

Caractère de contrôle (d'un code) : Dernier caractère des codes GTIN, GLN et SSCC, partie intégrante de ces codes, calculé en fonction des autres caractères du code (algorithme modulo 10), destiné à augmenter la fiabilité de la saisie (manuelle ou par lecture optique).

Caractère de contrôle (d'un symbole) : Caractère de symbologie créé automatiquement par le logiciel de génération du code à barres en fonction d'un algorithme donné, ajouté aux données du code et fiabilisant la lecture du symbole. Dans le code 128, ce caractère résulte de l'application d'un algorithme modulo 103. La clé n'apparaît pas dans la traduction en clair du code à barres.

Caractère en clair : Caractère pouvant être lu par l'être humain, tel que les lettres et les chiffres, par opposition aux codes à barres.

Catalogue électronique : Service qui s’appuie sur les technologies Internet afin de permettre à une entreprise (Éditeur) d’administrer la mise à disposition de ses informations produit auprès de ses partenaires (Souscripteur), et à ces derniers d’administrer l'intégration des informations reçues, en vue de l’alignement de leurs bases articles réciproques (Master Data Alignment). Ces catalogues peuvent en outre contenir des informations détaillées telles que par exemple les caractéristiques techniques des produits, les notices d’emploi ou des présentations multimédias. Selon son choix, l'entreprise peut administrer la mise à disposition de ses informations (ou administrer l'intégration des informations reçues) en faisant appel à une solution de catalogue électronique propriétaire (ou mono-entreprise) ou au moyen d'un espace, accessible via Internet, sur un service de catalogue électronique multi-entreprises.

Category management : Gestion par catégories de produits. Principe de gestion des produits consistant à appréhender le marché, non article par article, mais par regroupements d'articles correspondant à des motivations d'achat homogènes chez les consommateurs. Le category management constitue l'un des outils de l'ECR.

CEFACT : CEntre for Facilitation of procedures and practices for Administration, Commerce and Transport (Centre des Nations Unies pour la Facilitation des Pratiques dans l'Administration, le Commerce et le Transport). Le CEFACT a remplacé à Genève le WP 4 et ses deux groupes d'experts. Le CEFACT rassemble des groupes de travail dont le principal est l'EWG, EDIFACT Working Group, qui maintient le standard EDIFACT-ONU.

CEN : Comité Européen de Normalisation. Organisme crée en 1973 par les pays membres de l'Union Européenne de Libre Echange (AELE). Il est composé des instituts nationaux de normalisation de l'AELE. Il a le même domaine d'activité que l'ISO et fonctionne en collaboration avec le CENELEC. Il établit des normes européennes (European Norm, EN) qui s'appuient sur les normes internationales quand elles existent. www.cen.org

Certificat : Fichier électronique attestant qu’une clé publique appartient à l’entité qu’il identifie (personne physique ou morale ou entité matérielle). Il est délivré par une autorité de confiance : l’Autorité de Certification. En signant le certificat, elle valide le lien entre l’entité et la biclé. Le certificat est valide pendant une durée donnée précisée dans celui-ci.

CGV : Voir Conditions Générales de Vente

Chiffrement : Voir Cryptage

CIP : Voir Code Interface Produit

Clé de contrôle : Voir Caractère de contrôle

CMI : Co-Managed Inventory. Dans cette application GPA (Gestion Partagée des Approvisionnements), la proposition de commande effectuée par l’industriel à partir des données transmises par le distributeur est nécessairement validée par celui-ci ; cette validation ne signifie pas obligatoirement une correction.

CNA : Conseil National de l'Alimentation. Le CNA est un organisme consultatif gouvernemental chargé d'émettre avis et recommandations sur la politique alimentaire française.

CNIL : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Créée en 1974, elle a pour but de permettre à quiconque se sachant répertorié dans un fichier informatique, de vérifier et de modifier la qualité des informations le concernant. Elle vérifie également le cadre dans lequel ces fichiers sont ou seront traités afin de garantir le respect de la personne humaine. Chaque fichier électronique nominatif (pouvant notamment contenir des informations nominatives sur les personnes) doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la CNIL.

CNUD : Voir Code National Unifié Distributeur

CNUF : Voir Code National Unifié Fournisseur

CNUR : Voir Code National Unifié Rubrique

CNUT : Voir Code National Unifié Transaction

Code 128 : Symbologie utilisée pour le code GS1-128 dont il constitue un sous-ensemble.

Code à barres : Succession de barres claires et foncées d'épaisseur variable traduisant une suite de caractères numériques ou alphanumériques selon un "alphabet" défini et destinée à être interprétée automatiquement par un lecteur optique. Voir Symbole

Code administratif (poids variable) : Code GTIN-13 identifiant une Unité Consommateur à poids variable dans le cadre des échanges administratifs, notamment EDI. Construit selon la structure habituelle (3 + CNUF + CIP + Clé), il n'est pas symbolisé sur l'unité consommateur et est, de ce point de vue, à distinguer du Code Poids variable.

Code article : Voir Code GTIN-13

Code de segment : Dans la norme EDIFACT, code identifiant chaque segment de façon univoque suivant les spécifications du répertoire de segments (ISO 9735).

Code entreprise : Partie du "Préfixe entreprise" attribuée par un organisme de codification GS1 à une entité chargée de gérer des codifications dans le système GS1. Cette entité peut être, par exemple, une société commerciale, une organisation à but non lucratif, une agence gouvernementale… En France, le code entreprise attribué par GS1 France est le CNUF.

Code Fonction 1 (FNC1) : Caractère de la symbologie. Code 128 utilisé dans le caractère de début d'un code à barres GS1-128 et qui permet de distinguer le code GS1-128 d'un Code 128 n'appartenant pas au standard GS1. Ce caractère est aussi utilisé pour séparer certaines données concaténées à l'intérieur d'un même symbole.

Code Interface Produit : Le CIP est l'une des parties composant en France le GTIN-13 ou 14 des articles. Il est attribué par le créateur du produit à chacun de ses articles. Il comporte de 3 à 6 chiffres en fonction de la longueur du CNUF.

Code lieu-fonction : Terme utilisé en France pour désigner le code identifiant les entités physiques ou juridiques ainsi que les services ayant un rôle fonctionnel (cf. GLN).

Code National Unifié Distributeur : Code attribué par GS1 France à chaque entreprise adhérente de GENDI et servant de radical aux codes lieux-fonctions. Il comporte 3 ou 6 chiffres selon les besoins de codification de l'entreprise.

Code National Unifié Fournisseur ou Fabricant : Code attribué par GS1 France aux entreprises et servant de radical dans les codes de leurs lieux-fonctions (si elles sont fournisseurs), les codes GTIN-13 des articles dont elles détiennent la marque commerciale, les numéros de colis (SSCC) qu'elles sont amenées à créer. Il comporte 5, 6, 7 ou 8 chiffres selon les besoins de codification de l'entreprise.

Code National Unifié Rubrique : Dans le langage Gencod, code introduisant une "rubrique", c'est-à-dire une ligne d'information d'une structure donnée, par extension, la rubrique elle-même. Equivalent dans le langage EANCOM d'une étiquette de segment.

Code National Unifié Transaction : Dans le langage Gencod, code introduisant un Acte et permettant, en EDI, d'identifier la nature du message.

Code poids variable : Code à 13 chiffres, compatible avec les codes GTIN-13, comportant, outre la clé de contrôle, un identifiant du produit sur 7 positions, ainsi que le poids ou le prix de l'article. Il est à distinguer du code GTIN-13 administratif. Traduit en code à barres EAN-13, il est destiné à être apposé sur les produits à poids variable.

Codex Alimentarius : Organisation intergouvernementale de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ayant pour mission d’élaborer des normes, des codes d’usage et des directives alimentaires qui doivent concourir à la protection de la santé des consommateurs et à la loyauté des pratiques commerciales alimentaires.

Colis : Dans le cadre du transport, unité logistique manipulable (cartons, palettes…).

Colis assorti : Unité logistique regroupant des articles d'un même modèle, dans une répartition "taille-coloris" prédéfinie, ces articles étant tous identifiés par un même code GTIN-13 (exception au principe de base d'identification des articles au niveau le plus fin, admis dans le manuel de codification des articles textiles, notamment dans le cas d'articles d'importation).

Colis de détail : Unité logistique constituée spécifiquement pour une commande dont la composition n'a pas été prédéfinie par le fournisseur. Elle ne peut être identifiée que par un SSCC.

Colis mixte standard : Unité logistique standard regroupant un assortiment prédéfini par le fournisseur ou le distributeur de différentes unités-consommateurs dans des quantités fixes et sans support réutilisable destiné à la présentation dans le magasin. A l'intérieur d'un colis mixte standard, chaque type d'unité-consommateur est identifié par un code GTIN-13 spécifique. Le colis mixte est lui-même identifié par un code GTIN-13.

Commande allotie : Type particulier de commande constituant l'un des moyens permettant de traiter l'allotissement, ou Pre packed Cross Docking. Le message "commande allotie" permet ainsi de spécifier à la ligne produit, le lieu de destination finale des produits, via la transmission du code lieu-fonction du magasin final. Le fournisseur peut alors préparer la marchandise en constituant des UE ou des colis par magasin, correspondant aux besoins exacts de ces magasins. Voir Cross-docking

Commande Assistée par Ordinateur : Outil ECR consistant à traiter informatiquement les données de vente collectées en magasin ou celles des sorties de produits en entrepôt pour établir les commandes.

Commerce électronique : Conduite de la gestion et des échanges commerciaux par des moyens électroniques, par exemple l'EDI ou la collecte automatisée de données.

Commissionnaire de transport : Intervenant qui, par contrat avec les donneurs d'ordres, organise le transport.

Composite : Voir Symbole composite

Concaténation : Représentation de plusieurs données dans un même code à barres.

Conditions Générales de Vente : Document que, selon l'ordonnance du 1er décembre 1986, tout producteur, prestataire de service, grossiste ou importateur doit communiquer à tout acheteur ou demandeur de prestation qui en fait la demande, et comportant au moins les rabais et ristournes, les délais de paiement, les escomptes ainsi que les pénalités en cas de retards de règlement.

Contraste : Différence de réflectance entre les barres foncées et les espaces clairs d'un code à barres exploitable par un lecteur optique.

Contrat d'interchange : L'accord d'interchange est un contrat par lequel des personnes établissent, dans le cadre de relations, les conditions juridiques et techniques d'utilisation d'un échange de données informatisé (EDI). Au plan purement technique, cet accord portera notamment sur le langage utilisé pour l'échange de données informatisées, la forme des messages, le rythme des échanges, le sort des accusés de réception, le traitement et la sécurité des messages, l'enregistrement et le stockage. L'accord d'interchange peut être complété par des annexes techniques comprenant les spécifications techniques détaillées nécessaires à l'échange. Au plan juridique, l'accord d'interchange permet d'assurer contractuellement aux parties la nature probante des messages qu'elles se transmettent, le recours éventuel à un tiers certificateur en charge d'assurer et de contrôler l'intégralité du message, l'authentification et l'identification des parties, la non-répudiation. L'accord d'interchange recouvre trois types de contrats souscrits préalablement à l'échange de données informatisé (EDI) par les parties prenantes à cet échange : l'émetteur, le récepteur et, éventuellement, la tierce personne : - l’accord linguistique portant sur la représentation (encodage), le statut et la structuration (formatage) des informations échangées par EDI ; - le contrat de prestation de services avec un opérateur de réseau lequel prévoit les conditions matérielles d’acheminement des informations et de sécurisation de l’échange ; - la convention juridique qui détermine les responsabilités de chacune des parties dans l’échange et qui prévoit la conduite à tenir en cas d’incident, de dysfonctionnement ou de rupture de la communication.

Coupon de réduction : Bon offert aux consommateurs, ouvrant droit, sur présentation aux caisses des magasins, à une réduction sur l'achat de certains articles. Le coupon peut être distribué par mailing, inséré dans des journaux ou magazines, remis en magasin, attaché à un article... Dans ce dernier cas, il peut être valable pour l'achat du produit sur lequel il est apposé ou valable pour un achat ultérieur. Le coupon est identifié par un code à barres EAN-13.

CPFR : Collaborative Planning, Forecasting and Replenishment. Application de gestion collaborative, qui peut prendre plusieurs formes, mais qui consiste en une vision commune industriel-distributeur sur les prévisions de vente et de livraison. Selon les accords entre les partenaires, il peut ensuite y avoir un échange de proposition de commande (CMI ou VMI). Cette méthode nécessite une forte collaboration des partenaires, quant aux prévisions, aux méthodes de réapprovisionnement mais également sur la gestion des promotions ou de l'introduction de nouveaux produits. Voir CMI, VMI

CRD : Capsule Représentative des Droits ou Compte Régie Débité. Timbre imprimé sur la capsule de bouchage de certains produits alcoolisés attestant le paiement des droits de circulation du produit.

CRM : Les entreprises n'ont pas attendu le CRM (Customer Relationship Management) pour gérer la relation client, notamment avec des outils d'optimisation des forces de vente. Mais le CRM marque un réel saut qualitatif de ces outils et un souci d'avancer dans la fidélisation du client, comme avec les approches one-to-one.

Cross-docking : Le Cross-docking a pour objectif de supprimer les stocks au centre de distribution (transbordement de quai à quai). Cette pratique recouvre deux réalités : - l'éclatement sur plate-forme avec allotissement effectué par le distributeur, appelé Intermediate Handling Cross Docking ; - l'éclatement sur plate-forme avec pré-allotissement (commande allotie) effectué par le fournisseur, appelé Pre packed Cross Docking.

CRP : Continuous Replenishment Program. Terme anglo-saxon donné aux méthodes de réapprovisionnement continu et notamment la GPA. CRP est également le nom d'un logiciel développé aux USA. Voir GPA

Cryptage : Technique de dissimulation du sens d’une information grâce au codage de son contenu. Seuls les destinataires peuvent procéder au décodage. Elle reste l’un des moyens de confidentialité les plus sûrs. Synonyme : chiffrement, qui a la préférence des experts. Le mode de cryptage le plus couramment employé est le RSA.

CSS : Cascading Style Sheet constituent les feuilles de styles spécifiant la présentation du document.

CTIFL : Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes.

Customer Relationship Management : Voir CRM

Data mart : Les data mart sont de petits entrepôts de données (data warehouse) extraits d'un entrepôt principal et en général spécialisés dans un des métiers de l'entreprise (finance, commerce). Ils sont destinés à pallier la complexité de mise en œuvre du datamining sur les données hétéroclites des data warehouses généralistes.

Data Title : Voir Mot clé

Datamatrix : Symbole matriciel à 2 dimensions capable d'encoder jusqu'à 2300 caractères en un seul symbole, comportant plusieurs niveaux de sécurité et dont la surface est extrêmement réduite.

DELFOR : Delivery Forecast. Message d'ordre d'achat d'un client à un fournisseur et de prévision de livraison dans le langage EANCOM.

Dématérialisation (ou échange dématérialisé) : Fait d'échanger une information (commande, avis d'approvisionnement, facture, ...) par EDI entre partenaires sans transmettre les données sur un autre support.

DESADV : Despatch Advice. Message d'avis d'expédition en langage EANCOM.

Desktop Management Interface : Voir DMI

Destinataire : Intervenant à qui les marchandises sont expédiées (responsabilité de la réception).

DICALIS : Dictionnaire pour l'Alignement des informations spécifiques de GS1 France. Ce dictionnaire des caractéristiques techniques des produits couvre 470 types de produits différents.

Dimension X : Voir Module

Discovery service : Composant du réseau EPC permettant de retrouver toutes les informations relatives à un code EPC disponibles sur le réseau EPC.

Distribution restreinte : Signifie que les données ne peuvent être apposées sur les marchandises et traitées que dans certains environnements définis par l'organisme de codification GS1 correspondant (pays, entreprise, industrie, etc.).

DLC : Date limite de consommation (à consommer avant...).

DLUO : Date limite d'utilisation optimale (à consommer de préférence avant...).

DMI : Desktop Management Interface. Standard adopté par le DMTF (Desktop Management Task Force) conçu pour faciliter l'inventaire des différents éléments matériels et logiciels d'un parc informatique. Cet inventaire est effectué par des outils d'administration de parc. Point fort du DMI : il est indépendant des plates-formes matérielles et logicielles.

DNS : Domain Name Server. Ordinateur dont le rôle est de convertir les noms de domaines lisibles par l’homme par les adresses entières numériques IP auxquelles ils correspondent. Système d’annuaire distribué sur l’Internet qui contient principalement les noms et adresses IP des stations. Il sert à faire la conversion nom-adresse IP.

Document XML : Un document XML est le nom utilisé pour appeler un message EDI envoyé en XML. Il est composé d'un prologue, d'un arbre d'éléments et, le cas échéant, de commentaires et d'instructions de traitement.

DOM : Document Object Model permet l'interface avec XML sans se soucier de la syntaxe.

Donneur d'ordres : Intervenant qui commande le transport et ordonne le chargement des marchandises au transporteur.

DSD : Direct Store Delivery ou livraison directe au magasin. Le DSD s’applique plus particulièrement aux hypermarchés, car il nécessite un rapport volume / livraison important et pour des produits à forte rotation. Il n'est pas la seule solution logistique d'une GPA point de vente.

DTD : Document Type Definition. Fichier (ou plusieurs fichiers à utiliser ensemble) écrit en XML qui contient une définition formelle d'un type particulier de documents. Celle-ci définit les noms qui peuvent être utilisés pour les types d'éléments où ils peuvent apparaître et comment ils s'arrangent les uns par rapport aux autres.

DUN 14 : Dispatch Unit Number. Ancienne dénomination du code GTIN-14.

E-procurement : Ce terme désigne les outils et méthodologies assurant la gestion électronique des achats. Le but est d'industrialiser ces achats en automatisant les procédures d'appels d'offres, la gestion des flux entre les services impliqués, le suivi des transactions, etc. Les places de marché sont donc très concernées par l'e-procurement.

EAI : Enterprise Application Integration. L'intégration d'applications fait communiquer des applicatifs conçus à l'origine pour fonctionner indépendamment les uns des autres dans un système d'information. En général, les solutions d'EAI les raccordent à un bus de communication par des connecteurs. Un moteur de gestion de flux gère alors les échanges de données entre les applications.

EAN International : Efficient Article Numbering Association. Ancienne dénomination de GS1 Global Office (voir ce terme).

EAN-128 : Voir GS1-128

EAN-13 : Code à barres de la symbologie EAN/UPC traduisant un code GTIN-13. Ancienne dénomination du code GTIN-13 (voir ce terme).

EAN-13 code lieu-fonction : Ancienne dénomination du code GLN (voir ce terme).

EAN-14 : Ancienne dénomination du code GTIN-14 (voir ce terme).

EAN-8 : Code à barres de la symbologie EAN/UPC traduisant un code GTIN-8. Ancienne dénomination du code GTIN-8 (voir ce terme).

EAN/UCC-13 : Ancienne dénomination du code GTIN-13 (voir ce terme).

EAN/UCC-14 : Ancienne dénomination du code GTIN-14 (voir ce terme).

EAN/UCC-8 : Ancienne dénomination du code GTIN-8 (voir ce terme).

EANCOM : L'EANCOM est un langage de communication EDI. Standard international, géré et maintenu par GS1, et conforme aux règles UN/EDIFACT.

EBES : European Board for EDI Standards. Conseil européen pour la normalisation EDI. Depuis le 1er juillet 1995, nouvelle dénomination de l’ancien WEEB. Ce nouveau nom reflète la volonté du WEEB d’élargir son champ d’action : l’EBES traitera de toute forme d’EDI et non plus seulement de l’EDIFACT-ONU. La création de l’EBES devrait ainsi permettre une meilleure coordination des travaux jusqu’ici menés séparément par des Technical Committees du CEN et le WEEB.

ebXML : Electronic Business XML. ebXML est une initiative internationale établie par UN/CEFACT et OASIS pour étudier et définir les spécifications techniques d'une standardisation de XML pour les échanges de données du commerce electronique. Les travaux entrepris par ebXML ont duré plus de 18 mois (réunions de travail trimestrielles) et ont été publiés en juin 2001. www.ebxml.org

Echange de Données informatisé : Echange par télétransmission de données structurées d'ordinateur à ordinateur selon des formats standard.

Echange dématérialisé : Voir Dématérialisation

ECR : Efficient Consumer Response. L'ECR, "Réponse efficace au Consommateur", est une stratégie industrie-commerce dans laquelle fournisseurs et distributeurs travaillent ensemble pour apporter une meilleure satisfaction au consommateur final. L'objectif de l'ECR est de bâtir un système réactif partant du consommateur final en vue d'accroître sa satisfaction et de réduire les coûts. Les deux axes de ce système sont un échange d'informations de qualité s'appuyant sur le principe du zéro papier et un flux de marchandises sans rupture. Celui-ci, appliqué depuis la chaîne de fabrication jusqu'à la ligne de caisse du point de vente, doit minimiser les ruptures, les pertes et toutes les non-valeurs dans la relation entre les partenaires commerciaux de la production à la vente finale.

ECR Europe : Organisation industrie-commerce, créée en 1994 pour promouvoir l'ECR à l'échelle européenne et faciliter le partage des expériences. ECR Europe travaille en étroite collaboration avec les 15 initiatives nationales ECR, GCI et GS1 Global Office.

EDI : Voir Echange de Données Informatisé

EDIFACT : Electronic Data Interchange for Administration, Commerce and Transport (Echange de Données Informatisé pour l'Administration, le Commerce et le Transport). Norme des Nations Unies concernant l'échange de données informatisé pour l'administration, le commerce et le transport. Elle se compose d'un ensemble de normes approuvées à l'échelon international, de répertoires et de directives pour l'échange électronique de données structurées, en particulier celles concernant le commerce des biens et services, d'applicatif à applicatif et entre entités indépendantes. Ces règles sont approuvées et publiées par la CEE-ONU. Elles sont décrites dans le répertoire traitant de l'échange des données commerciales (TDID) et sont tenues à jour par des procédures convenues et bien rodées. UN/EDIFACT est un langage normalisé à l'échelle internationale. Il constitue un ensemble cohérent de principes, syntaxe, messages et de définitions permettant la communication de données, quel que soit l'équipement informatique des partenaires et à travers tous les réseaux. Il est né en 1986 des travaux de l'ONU qui souhaitait une norme internationale et multisectorielle. En 1987, l'ISO a approuvé la syntaxe et les directives de conception des messages sous la dénomination "ISO 9735". Un répertoire des éléments d'informations commerciales des Nations Unies (United Nations Trade Data Elements Directory - UN/TDED) est également approuvé, c'est la norme ISO 7372. Aujourd'hui un groupe de travail constitué de 60 pays et d'organismes internationaux (l'UN-ECE-CEFACT) poursuit le développement d'EDIFACT/ONU. Construit de manière analogue à un langage, EDIFACT/ONU possède huit niveaux de regroupements ou d'éléments constitutifs, une ponctuation, des règles d'identification, une qualification fonctionnelle des niveaux de structure et des règles de mise en forme (syntaxe).

EDIFRANCE : Association loi de 1901 créée en janvier 1990 dont la mission est de promouvoir la démarche EDI en France, de réunir et de coordonner tous les utilisateurs, fournisseurs, associations professionnelles, intéressés ou impliqués dans la mise en place de la stratégie EDI aux plans national et international. Son rôle est donc de : - coordonner les actions des différentes communautés professionnelles nationales avec pour objectif d’assurer une cohérence méthodologique facilitant le passage à l’EDI des entreprises françaises ; - concevoir et diffuser ces outils communs afin que chacun puisse les utiliser en les adaptant à ses particularités ; - animer et coordonner la promotion de cet EDI interfonctionnel rentabilisant l’investissement des entreprises. www.edifrance.org

EDIPHARM : EDIPHARM est à la fois le nom du GIE et du RSVA qui prend en charge l'échange de données informatisé dans l'industrie pharmaceutique (fabrication et distribution).

EDISANTE : Groupe de développement (GDE) d'EDIFRANCE chargé des EDI du secteur de la santé. www.edisante.org

EDISPORT : En janvier 1993, des distributeurs (Décathlon, Go Sport, Intersport la Hutte, Samaritaine, Sport 2000 et Techniciens du Sport...) et des industriels (Artix, Adidas, Lafuma, Nike, Reebok, Rossignol, Salomon...) des articles de sport et de loisirs, associés à leurs fédérations professionnelles respectives, la FNCASL (Fédération Nationale du Commerce des Articles de Sport et de Loisirs) et la FIFAS (Fédération française des Industries des Articles de Sport et de Loisirs) ont fondé l'association EDI Sport. Son but est de promouvoir et normaliser l'EDI, en relation avec EDIFRANCE, dans le secteur du sport et des loisirs.

Editeur : Dans un catalogue électronique, acteur qui est le créateur et propriétaire unique de l'information. Il s’agit généralement du fournisseur (fabricant, grossiste, exportateur…), propriétaire ou non de la marque commerciale.

EDITEX : L'association EDITEX France travaille principalement au développement des messages EDI, à la promotion de l'EDI au sein de la filière textile/habillement et propose une assistance auprès des entreprises pour la mise en place de l'EDI.

EEP : Echanges électroniques entre professionnels. Les EEP peuvent se définir comme étant les activités nécessaires à l’échange d’information de système d’information à système d’information sans intervention humaine. Par extension, on étend la définition aux interfaces distantes avec un partenaire qui n’intègre pas les données directement dans son système d’information (Web EDI, EFI, site marchand…).

EFI : Echanges de Formulaires Informatisés. L'EFI permet de réaliser l'échange de messages EDI sans demander aux très petites entreprises un investissement informatique lourd. Le principe en est, d'une part en réception, l'affichage et l'impression en clair des messages EDI reçus, d'autre parte en émission, la saisie d'un formulaire correspondant à la transaction opérée. Dans le cas du secteur du commerce et de la distribution, les échanges s'organisent de la manière suivante : le donneur d'ordres envoie un message de commande identique à celui qu'il enverrait à un fournisseur équipé d'EDI. La station de réception EFI transforme le fichier de commande structuré en un formulaire affichable à l'écran. A cette fin, la station EDI est munie d'une petite base de données gérant les "lieux-fonctions" de ses partenaires ainsi que les codes articles GTIN par exemple. Au moment de l'affichage, les codes "lieux-fonctions" sont utilisés pour afficher l'adresse complète de la société qui commande et celle du lieu de livraison. Les codes GS1 sont traduits en clair pour donner les libellés ou les codes internes. Si le donneur d'ordres demande une confirmation de commande ou un bon de livraison, le fournisseur peut intervenir sur la commande affichée et la modifier pour produire un nouveau message EDI. Celui-ci sera émis en retour vers le donneur d'ordres. Des formulaires électroniques peuvent être développés pour un nombre d'applications variées : documents commerciaux, déclarations sociales, documents de transport... La contrainte essentielle de cette technique est le strict respect des standards EDI utilisés afin que le programme de visualisation, moins souple qu'un traducteur, puisse afficher correctement le contenu des messages. La contrepartie de cette rigidité est le faible coût de l'outil (voir aussi Web EDI).

Electronic Data Interchange : Voir Echange de données informatisés (EDI)

Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport : Voir EDIFACT

Elément : Elément d'un document XML composé d'un contenu entre balises.

Emballage intermédiaire : Un niveau d'emballage ou regroupement d'unités commerciales qui ne nécessite pas une identification GTIN pour les échanges commerciaux entre partenaires. Si un GTIN est utilisé pour identifier ce regroupement, alors il devient une unité logistique standard.

Entité : Désigne un objet physique qui peut être, le cas échéant, une réalisation particulière d'une ressource.

EPC : Electronic Product Code. Système de codification international permettant l’identification unique de tous les biens de la chaîne d’approvisionnement.

EPC Class 1 Gen2 : Protocole de communication RFID en UHF, ce standard a été ratifié en décembre 2004 par EPCglobal et est en cours de ratification par l'ISO. Etabli sur la base d'un large consensus entre plus de 60 entreprises leaders de la RFID, le standard EPC "Gen2" garantit un accroissement significatif des vitesses de lecture et d'écriture des étiquettes radiofréquences ainsi qu'une moindre vulnérabilité des signaux aux interférences.

EPCglobal France : EPCglobal France est le centre de compétence EPC créé sur l’initiative de GS1France. Structure de service et de concertation, sa mission consiste à fédérer et à accompagner les actions de la communauté EPC (utilisateurs et prestataires) en France.

EPCglobal Inc : EPCglobal Inc est devenu, en juillet 2003, l’organisme en charge d’assurer le déploiement du système EPC à travers le monde. Organisation neutre à but non lucratif, EPCglobal Inc hérite de l’initiative EPC menée jusqu’alors par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et ses partenaires économiques, structurés au sein de l’AutoID Center. EPCglobal Inc a reçu pour mission d’étendre la dynamique générée par l’AutoID Center à un nombre croissant d’acteurs résolus à participer à l’élaboration des standards EPC et à la pérennité financière de l’initiative. Site Internet : www.epcglobalinc.org

EPCIS : EPC Information Services. Standard de publication des données sur le réseau EPC. L'EPCIS est la base de données qui contient les informations mises à disposition par l'entreprise sur le réseau EPC.

Equipement : Matériel facilitant le transport et la manipulation de l'expédition. Un équipement ne peut se déplacer par ses propres moyens. Exemple : un container, une palette…

ERP : Enterprise Ressource Planning. Progiciel de gestion intégré.

Etiquette : Désigne dans la norme EDIFACT un identificateur unique d'un segment ou d'un élément de données (ISO 9735). Plus généralement, l'étiquette (traduction de l'anglais tag) est une dénomination codée standardisée ou normalisée désignant un élément d'un format d'échanges. Par exemple, dans le répertoire des segments EDIFACT, l'étiquette DTM : date / heure : période.

Etiquette logistique GS1 : Format standardisé d'étiquette, défini par GS1. Cette étiquette est susceptible d'être apposée sur toute unité logistique et comporte notamment des informations symbolisées en code à barres GS1-128 (notamment le SSCC).

ETSI : European Telecommunications Standards Institute. L'ETSI est un organisme de normalisation élaborant des normes relatives aux télécommunications approuvées en tant que normes européennes de télécommunications (ETS). Site Internet : www.etsi.org

EUREP : Euro-retailer Produce Working Group. L’EUREP est un groupe de travail réunissant les 15 grandes chaînes de supermarchés européens. Son objectif est de promouvoir, d'encourager et de définir les critères GAP (Good Agricultural Practice ou bonnes pratiques agricoles).

EWG : Edifact Working Group. L'EWG est le groupe permanent du CEFACT mandaté pour développer et maintenir les standards UN/EDIFACT, fournir les outils et supports administratifs nécessaires, développer et maintenir les documents-cadres, recommandations et propositions qui règlent l'harmonisation des implémentations des standards.

Expédition élémentaire : Ensemble d'unités d'expédition se rapportant à une seule commande et confiées en une seule fois au transporteur par un expéditeur.

Extranet : Extension des applications développée sous l'Internet pour un usage privatif, exclusivement réservé aux partenaires et fournisseurs d'une entreprise. Par exemple, une entreprise mettant en œuvre un extranet pour donner accès à ses clients à certaines bases de données internes.

Facture dématérialisée : Les factures dématérialisées échangées entre deux partenaires commerciaux correspondent à la télétransmission de « factures » sous forme électronique, sans que la facture soit échangée sous forme de document papier. Textes en vigueur : Directive 2001/115/CE du Conseil de l’Union européenne, Article 17 de la loi de Finances rectificative pour 2002 (no 2002-1576), Décret no 2003-632, Instruction no 3 CA no 136.

FAQ : Frequently Asked Questions. Traduit en français par "Foire aux Questions", ce terme désignait à l'origine le document contenant les réponses aux questions les plus fréquemment posées dans un serveur de news. La FAQ est un document qui regroupe les questions et les réponses les plus courantes associées à un sujet. De nombreux newsgroups et quelques listes de diffusion publient régulièrement des FAQ, sorte de palmarès des questions posées, de manière à ce que les nouveaux participants trouvent immédiatement les réponses aux questions déjà posées par d'autres.

Fiche-produit : Document ou message électronique par lequel le créateur d'un produit fournit à ses partenaires toute l'information relative à ce produit et aux logistiques associées. Chaque fiche-produit doit être identifiée par une clef unique constituée du GTIN de l’unité commerciale, du GLN de l’Editeur et du code du Marché cible. Cette identification ne dispense pas de l’application des règles de changements de GTIN décrites dans les « Spécifications Générales GS1 » (exemple : changement du nom de marque).

Fichier pivot : Fichier intermédiaire d'import / export d'un message EDI dans / depuis le logiciel récepteur / émetteur. En émission, fichier contenant les données après leur extraction du programme applicatif. Ces données n'ont plus qu'à être traduites par le traducteur. En réception, fichier contenant les données avant leur intégration dans le programme applicatif. Ces données ont été traduites par le traducteur.

Filière : Dans le langage Gencod, chaînage de lieux-fonctions intervenant dans les différentes étapes d'une transaction commerciale.

Filtrage Collaboratif : Cette technique consiste à analyser les points communs entre divers profils clients afin d'élaborer des suggestions d'achat. Pour être pertinent, ce procédé doit toutefois s'appuyer sur un grand volume de profils : le filtrage collaboratif est un peu la Rolls-Royce des techniques de personnalisation.

Firewall : Voir pare-feu

FNC1 : Voir Code fonction 1

Forum (électronique) : Sur le web, ce terme désigne les groupes de discussion regroupant des utilisateurs individuels ayant un pôle d’intérêt commun. Ces derniers forment des « newsgroups » ou groupe d’échange d’information, autour de sujets variés. Voir également Groupe de discussion

Fournisseur d’accès Internet CFAI : ISP : Internet Supply Provider en anglais. Société qui relie puis commercialise l’accès à Internet, par modem ou par liaison spécialisée.

FTP : File Transfert Protocol. Protocole de transfert de fichier utilisé sur Internet. Ce protocole décrit le processus selon lequel un fichier est transféré de l'ordinateur hôte sur le bureau du visiteur et inversement.

GALIA : Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile. Association créée en 1984, réunissant en France des constructeurs automobiles, les équipementiers et les différents fournisseurs du secteur intéressés par l'EDI et les techniques associées. Membre du groupe Odette.

GCI : Global Commerce Initiative. Initiative internationale pour le développement des échanges électroniques sur Internet qui regroupe GS1 et quarante premiers fournisseurs et distributeurs mondiaux. www.globalcommerceinitiative.org

GCIP : Global Commerce Internet Protocol. Le premier standard mondial pour le commerce des biens de consommation sur Internet. C'est un standard de communication en XML pour l'échange de données B to B via Internet.

GCTIN : Abréviation de Global Component Trade Item Number. Code identifiant le composant d'un article (unité commerciale).

GDD : Global Data Dictionary. Dictionnaire, créé par GS1, listant toutes les informations (de niveau message, donnée, liste de code et identifiant de données) échangées dans les différentes applications du standard GS1 (langage EANCOM®, langage GS1 XML, symbologie GS1-128) et donnant les définitions, les formats et les règles de gestion associés à ces informations.

GDSN : Global Data Synchronisation Network. Réseau constitué d’un ensemble de catalogues électroniques interopérables reliés par un Répertoire Global d’informations produits, le GS1 Global Registry. Cette interopérabilité, basée sur les standards GS1, est vérifiée par une certification internationale délivrée par GS1. Ce modèle permet à une entreprise (fournisseur/éditeur ou client/souscripteur) d’utiliser le catalogue électronique certifié de son choix pour échanger ses informations produits avec ses partenaires dans le monde entier.

GDTI : Global Document Type Identifier. Code standard GS1 pour l'identification de documents, composé du préfixe entreprise, d'un code type de document, d'une clé de contrôle et, de façon optionnelle, d'un numéro de série.

Gencod EAN France : Groupement d'Etude, de Normalisation et de Codification. Ancienne dénomination de GS1 France.

GENDI : Groupement d'Etude, de Normalisation des Distributeurs. Organisme français regroupant les sociétés de la grande distribution, les sociétés de restauration hors domicile, les négociants de matériaux... qui utilisent les standards GS1.

GENFA : Groupement d'Etude, de Normalisation des Fabricants. Organisme français regroupant les fournisseurs et fabricants qui utilisent les standards GS1.

GIAI : Global Individual Asset Identifier. Code standard GS1 pour l'identification d'immobilisations, composé du préfixe entreprise et d'une référence unique d'immobilisation.

GLN : Global Location Number. Code du système GS1 identifiant un lieu-fonction et utilisant une structure à 13 chiffres.

Global Registry (GS1-) : Un élément du réseau GDSN. Il fonctionne comme un pointeur pour identifier les catalogues électroniques où les données relatives aux produits et aux lieux-fonctions sont hébergées. Il organise ainsi le rapprochement des offres d’informations produits des fournisseurs (publication) et des demandes d’informations produits des clients (souscription) pour permettre le processus de synchronisation des données.

GOLDA : Groupement pour l'Optimisation des Liaisons dans la Distribution Automobile. Ce groupement a été créé au début de l'année 1996 à l'initiative des équipementiers et distributeurs dans le but d'améliorer la productivité administrative dans la distribution indépendante des pièces de rechange automobile. La mission du GOLDA est l'administration du système d'échange de données informatisé FIEV 2000 élaboré par la commission mixte FIEV (Fédération des industries des équipements pour véhicules) - FEDA (Fédération des syndicats de la distribution automobile). Ce système permet l'échange des documents commerciaux à travers le centre serveur GEIS.

GPA : Gestion Partagée des Approvisionnements. Cette méthode de réapprovisionnement entre dans le cadre des techniques ECR. A partir des informations concernant les stocks et/ou les ventes transmises par le distributeur, l'industriel calcule les besoins et transmet une proposition de commande confirmée ou non par le distributeur. Elle peut prendre différentes formes : Co-Managed Inventory (CMI) ou Vendor-Managed Inventory (VMI).

GPC : Global Product Classification. Classification produit internationale proposée par GS1. La GPC est une nomenclature flexible, à hiérarchies multiples, construite à l’aide de briques représentant un groupe d’articles eux-mêmes définis par des attributs. Chaque entreprise est libre de construire sa hiérarchie produit en organisant la logique ou l’ordre des attributs. À chaque brique est associé un maximum de 7 attributs.

GRAI : Global Returnable Asset Identifier. Code standard GS1 pour l'identification de supports réutilisables, composé du préfixe entreprise, d'un code type de support, d'une clé de contrôle et, de façon optionnelle, d'un numéro de série.

Grossissement (Facteur de grossissement) : Coefficient qui, appliqué à l'épaisseur d'un module de base (la "dimension X") constituant l'unité de mesure d'un code à barres, permet de définir la taille et l'encombrement total du symbole .

GS1 France : Organisme français de concertation industrie-commerce, membre fondateur de GS1, chargé de la diffusion et de la promotion des standards de communication GS1 : codification, identification automatique (codes à barres, radiofréquence), langages EDI… Anciennement Gencod EAN France.

GS1 Global Office : Association basée à Bruxelles et à Princeton, regroupant les Organisations membres GS1 et responsable de la gestion du système GS1 (codification, identification automatique, échanges des données informatisés…). Elle participe au développement des messages EDIFACT utilisés dans le secteur de la distribution. EANCOM est reconnu comme standard par l'EBES.

GS1 Member organisation (MO) : Membre de GS1 chargé du système GS1 dans son pays (ou secteur attribué) et de sa bonne utilisation par les entreprises membres.

GS1 XML : Langage XML standard de GS1.

GS1-128 : Suite structurée de caractères alphanumériques constituant une ou plusieurs informations de longueur fixe ou variable, chaque information étant précédée de son identifiant. Les identifiants de données ainsi que la structure et la longueur des données qu'ils introduisent sont définis par GS1. Le terme GS1-128 désigne également le code à barres qui traduit ces données. Peuvent ainsi être traduits en GS1-128 : un numéro séquentiel de colis ou SSCC, un code UCC/EAN-13 ou un code GTIN-14, un numéro de lot, une date, un poids...

GSMP : Global Standards Management Process. Processus au sein de GS1 qui assure le développement et la maintenance des standards GS1. Il permet la participation active des utilisateurs.

GSRN : Global Service Relation Number. Code standard GS1 pour l'identification d'une relation entre un fournisseur de service et un bénéficiaire du service, composé du préfixe entreprise, d'une référence de service et d'une clé de contrôle.

GTF : Group of Terrestrial Freight Forwarders. Groupe d'opérateurs du secteur du transport, spécialisés dans le groupage et la messagerie, ayant développé le langage standard INOVERT.

GTIN : Abréviation de Global Trade Item Number (code article international). Le GTIN peut être un des codes standard suivants : GTIN-8, GTIN-12, GTIN-13 ou GTIN-14.

GTIN-12 : Structure de codification standard GS1 à 12 chiffres composée du préfixe entreprise UPC, de la référence article et du caractère de contrôle.

GTIN-13 : Code international de numérotation des articles à 13 chiffres du système GS1 composé du préfixe entreprise GS1, de la référence article et du caractère de contrôle. Il permet d'identifier toute unité commerciale, notamment les unités-consommateurs, les produits-services ou les consignations. Il constitue de plus l'une des deux solutions d'identification des unités logistiques standard (l'autre étant le GTIN-14).

GTIN-14 : Code international de numérotation des articles à 14 chiffres du système GS1 composé d'un indicatif associé au 12 chiffres d'un code d'identification GTIN-13 ou GTIN-12 et du caractère de contrôle. Il permet d'identifier des unités commerciales hors commerce de vente au détail. Il constitue l'une des deux possibilités de codification des unités logistiques standard (l'autre étant le GTIN-13) en vigueur dans les systèmes GS1.

GTIN-8 : Code international de numérotation des articles à 8 chiffres du système GS1 composé du préfixe GS1, du code de référence article et du caractère de contrôle. Il permet d'identifier des unités commerciales de petite taille. Le code GTIN-8 est attribué en France par GS1 France à la demande du créateur de l'article. Dans une structure de fichier à 14 chiffres, il est compatible avec les GTIN-13 ou 14, en étant calé à droite de la zone et complété à gauche par des zéros.

HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point. Le HACCP est une méthode qui permet : - d’identifier et d’analyser les dangers associés aux différents stades du processus de production d’une denrée alimentaire ; - de définir les moyens nécessaires à leur maîtrise ; - de s’assurer que ces moyens sont mis en œuvre de façon effective et efficace. C’est une approche organisée et systématique permettant de construire, de mettre en œuvre ou d’améliorer l’assurance de la sécurité des denrées alimentaires.

HANMOV : Handling and Movement. Message d'ordre de prestation logistique dans le langage EANCOM.

HF : Haute Fréquence. Bande de radiofréquences qui s’étend de 3 à 30 MHz. Communément à 13,56 MHz pour la RFID HF.

HTML : HyperText Markup Language. Langage de description de documents et de présentation permettant de créer des pages web. Il permet d'indiquer la police de caractère, la taille de ceux-ci, la mise en page, d'insérer des images ou des liens hypertextes. Le document transmis sur le réseau est interprété sur le poste client par un programme appelé browser par les anglophones, et navigateur par les francophones. Les noms des fichiers HTML contenant des pages web ont souvent des suffixes .html ou .htm.

HTTP : Protocole regroupant les conventions de transmission des pages web sur Internet. Lorsqu'on demande une page web, il faut faire précéder son adresse de la mention http://

HyperText Transfer Protocol : Voir HTTP

Hypertexte : Système grâce auquel un simple mot affiché sur une page web (ou dans un autre document, par exemple, les fichiers d'aide Windows) permet de passer à un autre document lorsqu'on clique dessus. Le document lié peut être un fichier à transférer, un son, une animation ou une page web. Qualifie un document qui contient des liens vers d'autres documents. La sélection d'un lien permet d'afficher le nouveau document.

Identifiant de données : Code de deux caractères ou plus précédant la donnée codée dans un symbole GS1, notamment dans le GS1-128, et qui en définit de façon unique le format et la signification. Le sigle officiel retenu pour "identifiant de donnée" est "AI" (Application Identifier).

Identifiant de symbologie : Séquence de caractères transmise avec les données par le système de lecture optique et qui identifie le type de code à barres encodant ces données.

IFCSUM : Message "Ordre de transports multiples" en langage EANCOM.

IFLS : Institut Français du Libre Service. Association regroupant industriels, distributeurs et prestataires de services de grande consommation dont la mission est de promouvoir les nouvelles techniques de distribution au service du consommateur. L'IFLS a développé une cellule de veille et un observatoire sur l'évolution de l'équipement commercial, le suivi des marchés, les tendances de la consommation, les relations avec les consommateurs. L'IFLS a créé une nomenclature de produits aujourd'hui gérée par GS1 France.

Impression directe : Procédé dans lequel l'appareil d'impression appose le symbole par contact physique avec un support. Exemple : la flexographie.

Incoterm : Terme de commerce international (généralement exprimé par un sigle) définissant les obligations respectives et le partage des responsabilités entre vendeurs et acheteurs.

Indicateur de marge : Signe supérieur à (>) ou inférieur à (<) imprimé dans le marquage en clair du code à barres et dont la pointe est alignée sur le bord extérieur de la marge.

Indicatif : Dans le code GTIN 14, chiffre compris entre 1 et 9 constituant la première position du code à gauche.

Infrastructure à clés publiques (ICP) ou PKI (Public Key Infrastructure) : Ensemble de composants, fonctions et procédures dédiés à la gestion de clés et de certificats utilisés par des services de sécurité basés sur la cryptographie à clé publique. L’ICP est composée de plusieurs AC et d’une autorité d’enregistrement (intégrant archivage et publication).

INSDES : Instruction to Despatch. Message d'ordre de livraison dans le langage EANCOM.

Intermediate pack : Terme en anglais pour Emballage intermédiaire.

International Standard Book Numbering : Voir ISBN

International Standard Serial Numbering : Voir ISSN

Internet : Réseau informatique mondial, baptisé aussi "le réseau des réseaux".

Interopérabilité : Aptitude des équipements terminaux (informatiques et de télécommunication) à fonctionner d’une part, avec le réseau et d’autre part, avec les autres équipements terminaux permettant d’accéder à un même service. Dans le cadre d’une ICP, capacité technique et organisationnelle pour un utilisateur de certificat d’un domaine de vérifier le certificat d’un abonné d’un autre domaine, dans le cadre d’une politique d’usage de certificat. Certains distinguent l’interopérabilité technique et l’interopérabilité des certificats au sens reconnaissance mutuelle (par exemple : en raison d’une certification croisée).

Intranet : Réseau privé à l'intérieur d'une entreprise, souvent protégé du trafic Internet par un "pare-feu" (logiciel qui contrôle l'accès des utilisateurs extérieurs).

INVOIC : Message "Facture - Avoir" en langage EANCOM.

INVRPT : Inventory Report. Message d'état des stocks dans le langage EANCOM. Il permet de transmettre les états de stock, les mouvements (entrées et sorties) de stock et les données de ventes. Ce message est utilisé notamment dans la GPA.

IP : Internet Protocol (Protocole Internet). Le protocole Internet est un élément essentiel de la famille de protocoles TCP/IP. IP n'a ni connexion ni sécurité. Son rôle est d'ouvrir les paquets de données transmis sur le réseau et de les renfermer lorsqu'ils parviennent à leur destination. Il est aussi responsable de l'adressage, qu'il effectue sur la base de l'adresse source et de l'adresse cible.

IRC : Internet Relay Chat. Procédé permettant de dialoguer à plusieurs en même temps sur le net, comme lors d’une téléconférence.

ISBN : International Standard Book Numbering. Système international de codification des livres. Suite à un accord entre ISBN et GS1, ce code est susceptible d'être intégré dans un code GTIN-13.

ISO : International Organization for Standardization. Organisation internationale de normalisation, dont le siège est à Genève. Cet organisme international non gouvernemental englobe les organismes nationaux de normalisation de tous les pays. Organisé en TC (Technical Committees - Comités Techniques) ou en SC (Sub-Committees - sous comités), à leur tour subdivisés en groupes de travail (Working groups). Les projets de normes passent par trois stades : DS (Draft Proposal) ou document de travail, DIS (Draft International Standard) ou proposition de norme et IS (International Standard) ou norme internationale, après l'adoption définitive. Après avoir lancé le dictionnaire-pivot BSR, l'ISO a avalisé les instruments mis au point, recommandés et publiés par le groupe de travail sur la facilitation des procédures du commerce. (UN/ECE/TRADE/WP.4). www.iso.org

ISP : Internet Service Provider. Fournisseur de services Internet.

ISSN : International Standard Serial Numbering. Système international de codification des publications sérielles. Suite à un accord entre ISSN et GS1, ce code est susceptible d'être intégré dans un code GTIN-13.

ITF : Interleaved Two of Five. Symbologie "deux parmi cinq entrelacés".

ITF 14 : Technique de représentation par code à barres dite "deux parmi cinq entrelacés" (Interleaved Two of Five), constituant, dans le système GS1, l'une des solutions de marquage des codes GTIN-13 ou 14 sur les unités logistiques.

ITIGG : Comité international Transport (International Transport Implementation Guidelines Group). ITIGG est un groupe international d'experts engagés dans le développement et la mise en œuvre de messages standard UN/EDIFACT pour le commerce électronique dans le secteur du transport.

KM : Le Knowledge Management (ou gestion des connaissances) consiste à créer un flux optimal des connaissances alimenté par tous les acteurs de l'entreprise dans un contexte d'entreprise étendue (entreprise, clients, partenaires…). Retour d'expérience, innovation, apprentissage... sont pratiqués par tous et tous les métiers sont impliqués dans cette gestion du capital intellectuel de l'entreprise.

Knowledge Management : Voir KM

Langage Gencod : Langage EDI défini par GS1 France (ex Gencod EAN France). Utilisable uniquement dans le cadre national pour les échanges de données informatisés, il tend à se substituer aux standards internationaux EANCOM ou GS1 XML.

Lecteur optique : Appareil électronique pour la lecture des codes à barres et leur conversion en signaux électriques interprétables par un ordinateur.

LF : Voir Lieu-fonction

Lieu d'acceptation : Lieu où la responsabilité du transporteur commence.

Lieu d'expédition : Lieu physique d'où les marchandises à transporter sont expédiées.

Lieu de livraison : 1) Lieu physique où les marchandises transportées sont livrées. 2) Lieu où la responsabilité du transporteur cesse.

Lieu-fonction : Entreprise ou tout service d'une entreprise qui participe au titre d'une ou plusieurs fonctions à la réalisation d'une transaction commerciale. Chaque lieu-fonction, quel que soit son type, est identifié par un code GTIN-13.

Lieu-fonction applicatif : Lieu-fonction qui peut être utilisé comme destinataire d'un message EDI. Ce terme désigne également les lieux-fonctions rattachés à une boîte aux lettres dans Allegro.

Lieu-fonction membre : Lieu-fonction unique pour un adhérent donné, attribué par GS1 France et identifiant cet adhérent.

Liste de certificats révoqués (LCR/CRL) : Liste de certificats ayant fait l’objet d’une révocation.

Livraison fractionnée : Livraison répartie sur plusieurs moyens de transport, soit que la quantité à livrer dépasse les capacités d'un seul véhicule, soit que la marchandise provienne de plusieurs entrepôts ou usines.

Livraison partielle : Livraison incomplète par rapport à la commande correspondante.

Livré par : Lieu-fonction responsable de l'expédition. Ce lieu n'est pas nécessairement le lieu d'où part la marchandise.

Livrer à : Lieu-fonction auquel est destinée la marchandise commandée. C'est le lieu où le fournisseur doit effectivement livrer les produits sauf lorsque la commande comporte l'indication d'un "relais". Le code du "livrer à" constitue le deuxième terme des Filières du distributeur, que la commande comporte ou non un "relais".

Location number : Terme anglais pour code lieu-fonction.

Logistic unit : Terme anglais pour Unité d'Expédition.

Lot consommateur : Lorsqu'il est physiquement constitué, un lot consommateur est un regroupement de plusieurs unités-consommateurs identiques ou différentes, susceptibles d'être vendues également à l'unité (séparément). Un tel lot est une unité consommateur et doit être identifié en tant que tel par un GTIN. Un lot consommateur peut aussi ne pas être physiquement constitué : c'est le passage à la caisse des composants du lot qui déclenche l'offre correspondante. On parle alors de lot virtuel.

Lot de fabrication : Le lot de fabrication est un ensemble d’unités de vente qui ont été produites, fabriquées et/ou conditionnées dans des circonstances pratiquement identiques.

Marché cible : Zone géographique (généralement un pays) dans laquelle l'unité commerciale déclarée est disponible aux acheteurs (liste ISO 3166). Fait partie de la clef unique d’une fiche-produit.

Marge : Zone claire précédant le premier caractère d'un symbole de code à barres et suivant le dernier caractère.

Market Place : Voir Place de marché

Mediaconstruct : Anciennement Ediconstruct. Association loi 1901 créée en novembre 1988 pour mettre en place une communauté EDI dans la construction. Au-delà de son activité au sein du réseau européen Edifact Board, MEDIACONSTRUCT a pour missions de : - promouvoir l’EDI dans la construction ; - préparer la normalisation du langage commun MEDIACONSTRUCT à un niveau international ; - référencer des produits et RSVA (réseaux et services à valeur ajoutée) pour le secteur de la construction. www.mediaconstruct.org

Message : Terme employé pour désigner les documents transmis par EDI : le message commande, le message INVOIC...

Message électronique : Combinaison de plusieurs informations de données soit lues optiquement, soit provenant de transaction, assemblées pour la validation et le traitement non ambigu des données dans une application utilisateur.

Mesures commerciales : Mesures nettes des articles à mesure variable utilisées pour la facturation de l'article.

Mesures logistiques : Mesures indiquant les dimensions extérieures, le volume ou le poids total d'une unité de regroupement, emballage compris. Egalement appelées mesures brutes.

MIME : Multipurpose Internet Mail Extensions (Extension polyvalente au courrier Internet). Normes permettant d'envoyer un fichier (texte, image, vidéo, son) en pièce jointe à un message électronique.

Minimum de commande : Nombre minimum d'une unité commerciale qu'une commande portant sur cette unité doit obligatoirement comporter.

Mode de transport : Type de transport utilisé pour le transport de marchandises ou de personnes. Exemple : ferroviaire, routier, aérien.

Module : La plus petite épaisseur nominale constituant l'unité de mesure d'un code à barres. Dans certaines symbologies, l'épaisseur des barres et des espaces peut être spécifiée en multiples de modules. Equivalent de "dimension X".

Modulo 10 : Algorithme défini dans les spécifications GS1 permettant de calculer la clé de contrôle des codes du système GS1 notamment du GTIN, du GLN et du SSCC.

Mot clé : Sur l'étiquette logistique GS1, abréviation standard de la description en clair d'une donnée. Ce mot clé en anglais (data title) doit obligatoirement apparaître sur l'étiquette et peut être doublé du mot clé en français.

Moteur XML : Logiciel supportant les fonctionnalités XML côté client ou côté serveur.

Moyen de transport : Moyen utilisé pour le transport de marchandises ou de personnes. Exemple : avion, camion, bateau.

Multiple de commande : Nombre par lequel toute quantité d'une unité commerciale commandée et figurant sur une commande doit pouvoir être divisée de façon exacte.

Namespace : Recommandation complémentaire à XML permettant de multiplier les espaces de nommage dans un document XML afin d'éviter les collisions.

Navigateur : Programme permettant de naviguer sur le réseau Internet et de consulter un site web depuis un ordinateur personnel. Il permet en particulier de visualiser le texte et les images (le son et les animations) de pages du world wide web. Les navigateurs les plus utilisés sont Mozilla et Microsoft Internet Explorer. On dit aussi "explorateur" ; il s'agit d'un logiciel (en anglais browser) permettant de consulter les informations qui se trouvent sur le web. Ces informations sont proposées dans différents formats. Le rôle du navigateur web est d'unifier l'aspect de ces informations et la manière d'y accéder.

Non Standard Trade Item Grouping : Terme en anglais définissant une unité (de regroupement) logistique non standard.

Non-répudiation : Impossibilité de nier avoir reçu ou émis un message.

Numéro de colis : Voir SSCC

OAG : "Open Application Group" est un consortium à but non lucratif se concentrant sur les meilleures pratiques et les processus pour l'e-Business et l'intégration d'applications basées sur XML. La mission de l'OAG est de définir et d'encourager l'adoption de standards unifiés pour l'e-Business et l'interopérabilité de logiciel d'application réduisant pour le consommateur les coûts et les temps de mise en place.

OASIS : Organization for Advancement of Structured Information Standards. www.oasis-open.org

ODETTE : Organisation for Data Exchange by Teletransmission in Europe. Groupe EDI paneuropéen, créé en mars 1984, ayant lancé l’échange de données dans le secteur de la construction automobile. Dispose de correspondants dans de nombreux pays d’Europe, dont en France, GALIA.

Off line : « Hors ligne » en français. Caractérise une information, une donnée qui est accessible sans besoin de connexion. La consultation d’une base de données sur un cédérom est une consultation Off Line.

On-line : Désigne tous les programmes et services accessibles par l’intermédiaire des réseaux grâce à un ordinateur équipé d’un modem (par opposition à “off line”).

ONDEF : Organisation professionnelle dont l'objectif principal est de promouvoir en France les spécificités du carton ondulé. Elle intervient sur les grands dossiers : environnement, recyclage, sécurité, formation, normalisation... auprès de tous les partenaires identifiés : ministères et directions concernés, conditionneurs, distributeurs, recycles. L'ONDEF communique pour "valoriser les savoir-faire" et défendre les atouts et les intérêts de toute la filière, en France mais aussi en Europe via FEFCO, l'organisation européenne qui fédère la profession et à l'international avec l'ICCA (International Corrugated Case Association). www.ondef.org

ONS : Object Name Service. Composant du réseau EPC permettant de retrouver l'EPCIS de l'émetteur du code EPC. L'ONS fonctionne sur le même principe que le DNS d'Internet.

ORDCHG : Message de modification de commande en langage EANCOM.

ORDERS : Message de commande en langage EANCOM.

ORDRSP : Message d'accusé de réception de commande en langage EANCOM.

Palette hétérogène : Palette regroupant des unités logistiques non identiques.

Palette homogène : Palette regroupant des unités logistiques identiques.

Palette Multicouche : Dite également palette composite ou palette sandwich. Elle comprend plusieurs couches de produits différents. Chaque couche est constituée d'unités logistiques identiques et peut être séparée par une palette intercalaire.

Par combien : Voir PCB

Pare-feu : Firewall en anglais. Nom donné à un ensemble de matériels et logiciels chargé d’assurer la sécurité du réseau informatique d’une entreprise vis-à-vis d’Internet. Ce système surveille et filtre les informations arrivant d’Internet vers une entreprise et celles envoyées par une entreprise vers l’extérieur. Il empêche tout accès non autorisé aux informations de l’entreprise.

Parseur : Analyseur syntaxique de contenu pour vérifier la conformité des documents XML (éléments, structure hiérarchique, liens) avec la DTD.

PARTIN : Message de déclaration de lieux-fonctions en langage EANCOM.

PCB (Par combien) : Nombre d'unités-consommateurs contenues dans l'Unité élémentaire d'approvisionnement. Cette notion, issue du Langage Gencod, n'existe pas dans le standard international GS1 et a donc officiellement disparue des règles. Les notions de minimum et de multiple de commande sont destinées à la remplacer.

Picking : Action consistant à prélever dans un stock, les éléments nécessaires à la préparation d'une commande ou d'une expédition donnée : prélèvement de cartons pour constituer une palette, prélèvement d'unités-consommateurs pour constituer un carton de détail.

Place de marché : Une place de marché est une plate-forme électronique de commerce constituée d'un ensemble d'outils informatiques et de solutions de télécommunication permettant de traiter des opérations commerciales.

PLV : Publicité sur le lieu de vente.

Poids variable : Voir Article à poids variable

Politique de certification (PC) : Ensemble de règles définissant les exigences auxquelles l’AC se conforme dans la mise en place de prestations adaptées à certains types d’applications.

POS (Point of sale) : Fait référence à la caisse de sortie du magasin où sont lus les codes à barres GS1.

Préfixe entreprise GS1 : Partie des structures de codification internationales GS1 composée d'un préfixe GS1 et d'un code-entreprise attribué par un organisme de codification GS1.

Préfixe entreprise UPC : Forme particulière du Préfixe entreprise GS1 composé du Préfixe UPC et d'un code entreprise attribué par GS1 US. Le Préfixe entreprise UPC est uniquement utilisé pour créer des GTIN-12 et pour certains codes à circulation restreinte aux Etats-Unis.

Préfixe GS1 : Indicatif de 2 chiffres ou plus, administré par GS1 alloué à une Organisation membre de GS1 (et qui constitue alors le début du Préfixe entreprise) ou pour des applications particulières.

Préfixe UPC : Forme particulière du Préfixe GS1, compris entre 00 et 09, où le zéro de gauche est omis.

Présentoir garni : Unité de base composée d'un support utilisé en magasin pour la présentation des produits, qui a été garnie chez le fournisseur d'un ou de plusieurs types d'unités-consommateurs, le support étant réutilisable. Ce présentoir doit être identifié par un GTIN.

PRICAT : Message de déclaration des prix et des produits en langage EANCOM.

PRODAT : Message de déclaration des produits en langage EANCOM.

Produit à découper : Produit non constitué en unité consommateur et destiné à être débité, détaillé et/ou conditionné en magasin. Un tel produit peut être à mesure fixe ou à mesure variable.

Produit-service : Tout produit autre que de la marchandise ou de la consignation, annexe à la transaction principale, susceptible d'être commandé et/ou facturé. Sont ainsi appelés "produits-services" : le transport de la marchandise commandée, un étiquetage spécial facturé au client, la mise sur cintres de vêtements... En revanche, les services rendus par une société dont ils constituent l'objet principal ne sont pas considérés comme des produits-services.

Racine du document : Nœud de plus haut niveau de l'arbre XML définissant le document XML.

RECADV : Message d'accusé de réception de marchandises en langage EANCOM.

Référence : Permet de désigner une entité pour insérer celle-ci dans un document XML.

Référence article : Partie de la structure de codification standard attribuée par l'utilisateur (aussi appelée en France CIP).

Référence commerciale fournisseur : Référence interne d'un produit définie par le fournisseur.

Relais : Lieu-fonction où le fournisseur doit livrer la marchandise mais qui n'est pas le lieu de destination finale. La Filière du distributeur n'est pas affectée par l'existence sur la commande d'un code "relais".

REMADV : Message d'avis de paiement en langage EANCOM.

Répertoire de segments : Liste des segments types identifiés, nommés, décrits et spécifiés. Répertoire des segments normalisés UN/EDIFACT contenant une description détaillée de tous les segments normalisés utilisés dans les messages EDIFACT et le mode d'emploi des éléments de données.

Réseau à Valeur Ajoutée : Réseau de télécommunication géré par un opérateur, permettant de faire communiquer des systèmes d'informations hétérogènes en apportant des fonctionnalités supplémentaires.

Ressource : Unité ou service d'information pouvant être désigné par un identificateur sans ambiguïté.

Retail Consumer Trade Item : Terme anglais définissant l'unité-consommateur.

Révocation (d’un certificat) : Opération demandée par le porteur, ou un responsable de l’entreprise mandaté à cet effet, une AC ou l’AE dont le résultat est la suppression de la garantie de l’AC sur un certificat donné, avant la fin de sa période de validité. La demande peut être la conséquence de différents types d’événements tels que la compromission d’une clé, le changement d’informations contenues dans un certificat, etc. L’opération de révocation est considérée terminée quand le certificat mis en cause est publié dans la liste des certificats révoqués.

RFID : RadioFréquence Identification. Etiquette Radiofréquence. La RFID est une technologie d'identification automatique dont le principe est simple : contenant de l'information, une puce électronique associée à une antenne est attachée à un objet. Au moyen d'interrogateur, il est possible de lire à distance, et sans voir forcément l'étiquette, l'information contenue dans la puce.

RosettaNet : Créé en 1998, RosettaNet est l'aboutissement d'un projet d'échange d'informations électroniques standard dans le secteur des technologies de l'information (IT) et dans le secteur des composants électroniques (EC). Il a pour vocation d'établir des outils pour le commerce électronique Business to Business. RosettaNet a modélisé en UML et créé en XML les flux suivants : - la commande ; - l'information produit ; - le catalogue des prix ; - l'information partenaire ; - la gestion des stocks ; - le transport des marchandises. www.rosettanet.org

RSS : Reduced Space Symbology. Famille de codes à barres du système GS1 comprenant le RSS-14®, le RSS Limited®, le RSS Expanded® et le RSS-14® Stacked. Chacun de ces codes peut être imprimé seul comme tout symbole linéaire ou être associé à un code 2D dans un symbole composite. Le code RSS Expanded peut encoder jusqu'à 72 chiffres ou 42 caractères alphanumériques. L'une de ses applications concernera l'identification des unités-consommateurs à poids variable.

Rubrique : En langage Gencod, ligne structurée d'informations composée de données. Un acte est composé de rubriques. (Equivalent de segment dans le langage EANCOM).

RVA : Voir Réseau à Valeur Ajoutée

SCE : Voir Supply Chain Execution

SCM : Voir Supply Chain Management

Segment : En langage EANCOM, ligne structurée d'informations composée de données. Un message est composé de segments. (Equivalent de la rubrique dans le langage Gencod).

Serial Shipping Container Code : Voir SSCC

SGML : Standard Generalised Mark-Up Language. Série de standards pour le bornage et l’adressage de parties d’un texte. Norme ISO permettant de décrire un document comme un ensemble organisé pour y accéder de manière automatique et gérer les mises à jour sans avoir à réviser tout le document. SGML permet d’une part de décrire la structure d’un document, d’autre part de repérer dans ce document les différents éléments (chapitres, paragraphes, notes, titres, etc.). L’intérêt immédiat est que la structure logique du document devient indépendante des matériels et des logiciels nécessaires à sa traduction, à sa présentation et à ses moyens de restitution.

SKU : Stock Keeping Unit. C'est la combinaison article et emplacement géographique constituant l'unité de stock.

SLSFCT : Sales Forecast. Message de prévision de ventes dans le langage EANCOM. Ce message permet aux entreprises d'échanger ou de faire remonter automatiquement des informations sur les ventes prévisionnelles de produits ou de services.

SLSRPT : Sales Report. Message d'état des ventes dans le langage EANCOM. Ce message permet aux entreprises d'échanger ou de faire remonter automatiquement des informations sur les ventes de produits ou de services.

SMTP : Simple Network Management Protocol. Protocole d’administration des réseaux TCP/IP. Protocole de transmission d'un message entre deux. C'est la messagerie électronique, service majeur d'Internet. Le protocole de transmission "SMTP" est conforme aux normes internationales et sert à l'échange de messages sur l'Internet. Il détermine, par exemple, comment deux systèmes de mail (serveurs sur le réseau IP) réagissent l'un à l'autre et quel format les commandes doivent avoir.

SOAP : Protocole développé pour accéder à des services web, le Simple Object Access Protocol utilise XML pour l'envoi de commandes sous forme de texte via HTTP. De vocation comparable aux systèmes d'objets distribués Com et Corba, il est plus facile à programmer et moins lourd. Il vise à devenir un standard.

Sous Par Combien : Voir SPCB

Sous-emballage : Niveau de regroupement intermédiaire (non commandable) entre l'unité consommateur et l'unité élémentaire d'approvisionnement. Exemple : fardeau de 16 mignonnettes d'alcool dans un carton commandable de 96 unités. Voir SPCB

Souscripteur : Dans un catalogue électronique, acteur qui demande ou qui va recevoir la fiche-produit. Il s’agit généralement du client (distributeur, grossiste, société de restauration collective…) du fournisseur.

SPCB : Sous par Combien. Nombre d'unités-consommateurs contenues dans le plus petit sous-emballage à l'intérieur de l'unité élémentaire d'approvisionnement. Cette notion, issue du Langage Gencod, n'existe pas dans le standard international GS1 et a donc officiellement disparu des règles.

SQL : Structured Query Langage. C’est un langage spécialisé pour l’interrogation de bases de données. SQL permet de définir les données qui seront gardées dans une base de données (création) et permet de formuler des requêtes pour interroger une base de données existante. L’instruction la plus utilisée est SELECT. Elle sert à spécifier les données à extraire de la base de données. En SQL, les bases de données relationnelles sont représentées par des tables. Une table est un ensemble de lignes (chacune représente une entité de la base, par exemple un employé dans une base de données du personnel). Chaque entité possède un certain nombre de caractéristiques (dans l’exemple précédent, ce peut être le nom, l’adresse, le salaire, le numéro mécanographique…). Comme SQL est normalisé, dans les développements de type client-serveur, son utilisation pour interroger les bases permet de s’affranchir de l’utilisation d’un produit commercial spécifique pour la gestion de la base de données.

SSCC : Abréviation de Serial Shipping Container Code (Numéro de colis). Code international à 18 chiffres dont la structure a été définie par GS1 et permettant d'identifier chaque colis de façon unique. Symbolisé en GS1-128 sur le colis et transmis dans l'avis d'expédition, il permet d'assurer la traçabilité des produits.

SSP : Les SSP (Storage Service Providers) sont des prestataires de services qui proposent l'externalisation du stockage. C'est-à-dire au minimum, la sauvegarde, l'archivage, l'accès aux données et leur récupération par Internet. L'originalité de l'offre réside dans sa facturation : le client règle le service au mois en fonction de la quantité de données stockées.

Standard : Convention et langage adoptés par des organismes autres que les organismes de normalisation. Comme la norme, le standard définit la structure et la syntaxe des transactions EDI ainsi que la sémantique des données. La seule différence entre norme et standard est l'approbation ou pas du langage par les instances officielles.

Standard Trade Item Grouping : Terme anglais pour Unité standard de regroupement. Voir Unité logistique standard

Station EDI : Poste de travail de type PC fonctionnant en frontal de systèmes plus puissants et complexes ou en autonome (dans les PME/PMI), et hébergeant un ensemble de progiciels traitant toutes les opérations spécifiques d'une application EDI. La station EDI traite tous types de messages ou de jeux de messages (scénarios) utilisés, soit au sein d'une seule application spécifique, soit à partir de plusieurs fonctions applicatives de l'entreprise, grâce à un logiciel multifonctionnel. Elle évite la modification de la configuration matérielle et logicielle existante.

Storage Service Providers : Voir SSP

Subset : Extrait d'un message EDI type destiné à être utilisé dans une seule branche d'activité ou dans le cadre d'une seule application. Généralement, le sous-ensemble n'indique que les segments, éléments et valeurs de codes (ou codets) nécessaires à la branche d'activité ou à l'application dont il s'agit.

Supply Chain : Chaîne d’approvisionnement. Approche globale de l’entreprise centrée sur le client s’étendant des fournisseurs des fournisseurs aux clients des clients. Enjeux spectaculaires sur les gains en termes de réduction des stocks, de délais de fabrication, d’amélioration de la fiabilité des livraisons et de la satisfaction client.

Supply Chain Event Management (SCEM) : Gestion des événements. Le SCEM est un outil de pilotage des flux dédié à la détection d’événements inattendus tels qu’une rupture de stock, une erreur de préparation de commande, un retard de livraison, un aléa climatique, etc. A partir de remontées terrain, il signale en temps réel les dysfonctionnements et permet d’en analyser l'impact sur la chaîne logistique. Le SCEM permet de réduire les écarts entre la planification et les réalisations grâce à l’accélération des temps de réponse face aux problèmes rencontrés. Il s’intercale entre les activités d’APS (Advanced planning and scheduling) et de SCE (Supply chain execution). Ses principales fonctions sont : surveillance des événements, notification aux utilisateurs d’un éventuel problème dans la chaîne, simulation de l’impact futur des événements connus, mesure de l’effet produit.

Supply Chain Execution (SCE) : Famille de concepts permettant de rationaliser la totalité du cycle de traitement des commandes (de sa connaissance à la livraison). Elle regroupe la gestion de l'entreposage, la gestion des transports, la gestion avancée des commandes et la gestion d'atelier.

Supply Chain Management (SCM) : Concept pouvant être traduit par "Management intégré du processus logistique". Le SCM englobe les fonctions de planification (APS ou SCP : Supply chain planning), d'exécution (SCE : Supply chain execution) et de maîtrise (SCEM : Supply chain event management ; Business Intelligence) à toutes les étapes du cycle de vie du produit (conception, acquisition, fabrication, distribution, soutien et recyclage) dans le cadre de l'entreprise étendue.

Support : Matière sur laquelle un code à barres est imprimé.

Support de données : Moyen de représentation des données sous forme exploitable par la machine et utilisé pour la lecture automatique des chaînes de caractères.

SVG : Scalable Vector Graphics est un langage graphique vectoriel pour le web utilisant la syntaxe XML.

Symbole : Traduction de codes numériques ou alphanumériques sous une forme interprétable par des matériels de reconnaissance automatique. Dans les applications GS1 : code à barres.

Symbole composite : Dans le système GS1, association d'un code à barres linéaire (traduisant l'identification principale de l'entité) et d’un code 2D (traduisant des données complémentaires telles qu'un numéro de lot ou une date limite). Le symbole linéaire peut être un code EAN/UPC, un code RSS, un code GS1-128, symboles lisibles par toute technologie de lecture et qui peut servir de cible aux lecteurs spécifiques de symboles 2D.

Symbologie : Méthode de représentation des caractères alphabétiques et numériques dans un code à barres (type de code à barres).

Symbologies EAN/UPC : Famille de codes à barres comprenant l'EAN-8, l'EAN-13, l'UPC-A, et l'UPC-E. Voir ces termes

Synchronisation des données : Ensemble des processus qui conduisent à la mise à disposition, par l’industriel, de données justes et à jour à ses différents partenaires. La synchronisation des données conduit à un état de la diffusion idéale des informations qui est appelé Alignement des données.

Tag : Marque RFID apposée sur l’article à identifier. Le tag contient une puce sur laquelle un certain nombre d’informations sont gravées. Le tag peut être autonome en énergie (active tag) ou alimenté par les ondes émises par le lecteur (passive tag).

TDFC : Transfert de Données Comptables et Fiscales. Standard français contractuel inspiré par TDS, en usage au Ministère de l’Economie pour les tableaux fiscaux annexés à la déclaration annuelle de résultats des entreprises.

Traçabilité : La traçabilité a été définie en 1987 par la norme NF EN ISO 8402 comme : "l’aptitude à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'une entité au moyen d'identifications enregistrées". L'entité peut désigner : - une activité, un processus ; - un produit ; - un organisme ou une personne. Lorsqu'il se rapporte à un produit, le terme "traçabilité" peut se référer à : - l'origine des matériaux et des pièces ; - l'historique des processus appliqués au produit ; - la distribution et l'emplacement du produit après livraison. Du point de vue de l’utilisateur, la traçabilité peut être définie comme le fait de suivre des produits qualitativement et quantitativement dans l’espace et dans le temps. Du point de vue de la gestion de l’information, mettre en place un système de traçabilité dans une chaîne d’approvisionnement, c’est associer systématiquement un flux d’informations à un flux physique. L’objectif est de pouvoir retrouver, à l’instant voulu, des données préalablement déterminées relatives à des lots ou regroupements de produits (également préalablement déterminés) et ce, à partir d’un ou plusieurs identifiants clés.

Traçabilité amont : La traçabilité amont désigne les procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce qui est advenu avant que cet acteur devienne responsable légalement ou physiquement des produits.

Traçabilité ascendante : La traçabilité ascendante est la capacité, en tout point de la chaîne d’approvisionnement, à retrouver l’origine et les caractéristiques d’un produit à partir d’un ou plusieurs critères donnés. Elle sert notamment à trouver la cause d’un problème qualité.

Traçabilité aval : La traçabilité aval désigne les procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce qui est advenu après le transfert de propriété ou après le transfert physique des produits de l'acteur vers un tiers.

Traçabilité descendante : La traçabilité descendante est la capacité, en tout point de la chaîne d’approvisionnement, à retrouver la localisation de produits à partir d’un ou plusieurs critères donnés. Elle sert notamment en cas de rappel ou de retrait de produits.

Traçabilité interne : La traçabilité interne désigne la traçabilité mise en place tout au long de la transformation effectuée par l’acteur sur ses produits. La traçabilité interne est indépendante des partenaires commerciaux.

Traçabilité logistique : La traçabilité logistique désigne le suivi quantitatif des produits. Elle dépend du bon enregistrement des liens entre les produits successifs dans la filière. Elle permet de localiser les produits, de déterminer les destinations et les provenances. Elle est utilisée notamment pour les rappels et retraits de produits ou pour en connaître l'origine. C'est le "tracking" de l'expression "tracking and tracing". La traçabilité logistique porte surtout sur le positionnement géographique des unités logistiques.

Traçabilité produit : La traçabilité produit désigne le suivi qualitatif des produits. Elle dépend surtout du bon enregistrement et de l'exhaustivité des données liées au produit. Un fabricant l'utilise notamment pour rechercher les causes d'un problème qualité, que ce soit : - en amont, si l'incident a pu se produire chez ses fournisseurs ; - ou en aval, si l'incident a pu se produire lors du transport, par exemple. C'est le "tracing" de l'expression "tracking and tracing". La traçabilité produit porte surtout sur les caractéristiques des unités-consommateurs.

TRADACOM : Système d'échange de données qui utilise le langage TDI mis au point par GS1 UK (ex e-Centre). Le service "Tradanet" de la société INS (International Network Services) développé en collaboration avec ANA supporte la norme Edifact et le standard "TRADACOM".

Trade Item : Terme anglais pour Unité commerciale.

Traducteur : Ensemble logiciel utilisé pour convertir une information dans une codification et/ou selon un format donné dans une autre codification et/ou selon d’autres règles de formatage (structuration). Le logiciel traduit les données d’un fichier interne préparé par une application interne, en données d’un langage commun (UN/EDIFACT, par exemple), puis il génère la structure du message normalisé en mettant, au bon endroit dans la structure, les données traduites. En émission, il fait une traduction du format interne à l’entreprise en format EDIFACT. En réception, il fait une traduction en sens inverse. Ce logiciel utilise des tables d’éléments EDIFACT (messages, segments, données et listes de codes) et des tables de correspondance entre données des fichiers internes et données des messages. Synonymes : convertisseur, logiciel ou progiciel de conversion.

Transaction EDI : Activité de transmission d'information en EDI d'intervenants autonomes pour mener à bien une activité d'affaires sur laquelle ils se sont mis d'accord.

Transpac : Réseau mis en place à partir de 1975 par l'administration française des télécommunications pour permettre des échanges entre ordinateurs selon la norme X25.

Transporteur : Intervenant qui assure le transport.

Troncature : Fait d'imprimer un symbole avec une hauteur inférieure à la hauteur minimum recommandée par la symbologie pour un code de cette longueur, et risquant de le rendre difficile à lire.

Type d'équipement : Type de matériel utilisé. Exemple : conteneur de 40 pieds.

UC : Voir Unité consommateur

UCC : Uniform Code Council. Organisme de codification des USA qui administrait et gérait les standards du système GS1 aux USA jusqu'en 2005 date de création de GS1. Aujourd'hui : GS1 US

UCC-12 : Ancienne dénomination du code GTIN-12. Voir ce terme

UCC/EAN-128 : Ancienne appellation de GS1-128. Voir ce terme

UDDI : Acronyme de Universal Description Discovery and Integration, il s'agit du registre de commerce sur le web.

UHF : Ultra Hautes Fréquences. Bande de radiofréquences qui s’étend de 300 MHz à 3 GHz. Entre 865,7 et 868,7 MHz pour la RFID UHF en Europe (ETSI).

UML : Unified Modeling Langage ou Langage Unifié de Modélisation. Langage pour visualiser, spécifier, construire et documenter les artefacts d'un système. Il ne s'agit pas d'une méthode mais d'un langage permettant d'utiliser toute méthode orientée objet.

UMM : UN/CEFACT Modeling Methodology est une méthode de modélisation objet, définie par l'UN/CEFACT et utilisée pour la conception de processus d'affaires et de messages.

Uniform Code Council : Voir UCC

Unité (article) commandable : Produit dont le GTIN peut être utilisé sur une ligne article dans une commande.

Unité commerciale : Toute unité (article, produit ou service) pour laquelle il est nécessaire de retrouver des informations prédéfinies, dont le prix peut être fixé, et qui peut être commandée ou facturée aux fins d'échanges commerciaux en n'importe quel point de toute chaîne d'approvisionnement.

Unité commerciale à mesure fixe : Unité commerciale toujours produite dans la même version prédéfinie (type, taille, poids, contenu, modèle, etc.) pouvant être vendue en tout point de la chaîne d'approvisionnement.

Unité commerciale à mesure variable : Unité commerciale toujours produite dans la même version prédéfinie (type, modèle, conditionnement, etc.) pouvant être vendue en tout point de la chaîne d'approvisionnement et qui, par sa nature, peut varier en poids/taille/longueur ou pouvant être commercialisée sans poids/taille/longueur prédéfinis.

Unité d'expédition : Unité de toute composition constituée pour le transport et/ou le stockage et devant être gérée tout au long de la chaîne logistique. (En anglais : Logistic unit)

Unité de base : Tout objet ou entité (à l'exception des unités logistiques homogènes) susceptible d'être identifié par un code GTIN-8 ou GTIN-13 et de faire l'objet d'une fiche-produit. Sont des unités de base : une unité consommateur, un lot consommateur, un colis mixte standard, une unité logistique complexe, un produit-service, une consigne, un modèle...

Unité élémentaire d'approvisionnement : Unité selon laquelle le produit peut être approvisionné et qui n’est pas fractionnable en unités plus petites pour l’approvisionnement, entre un fournisseur et son client. Un même produit peut avoir simultanément plusieurs unités élémentaires d’approvisionnement, par exemple l’une de type carton et l’autre de type box-palette. Voir PCB

Unité logistique : Regroupement (carton, palette, box-palette…) d'unités commerciales (généralement d'unités-consommateurs).

Unité logistique complexe : Unité logistique standard composée de plusieurs unités logistiques standard de types différents. Exemple : palette de 4 couches de 12 cartons, chaque couche concernant une unité consommateur différente.

Unité logistique hétérogène : Unité logistique comportant plusieurs types d’unités-consommateurs (plusieurs GTIN-8, 12 ou 13 UC) ou plusieurs types d’unités logistiques (plusieurs GTIN-13 UL ou GTIN-14).

Unité logistique homogène : Unité logistique ne comportant qu’un seul type d’unité-consommateur (un seul GTIN-8, 12 ou 13 UC) ou, plus généralement, un seul type d’unité de base.

Unité logistique non standard : Unité logistique créée pour les besoins d’une commande particulière. Une telle unité ne figure pas en tant que telle au catalogue de fournisseur.

Unité logistique standard : Unité (carton, palette, box-palette…) regroupant un nombre fixe d'unités de base (généralement d'unités-consommateurs) identiques (tous les produits contenus ont le même GTIN) et normalement inscrite au catalogue du fournisseur. Ces regroupements ne sont pas destinés à passer aux caisses de sortie des magasins de vente au détail. Ils peuvent avoir une réalité physique, en tant qu'unités de manutention ou d'expédition. Ils peuvent également être des entités non manipulables définies pour communiquer des barèmes ou pour traduire les conditions de réalisation de la transaction. Ils sont identifiés par un code GTIN-12, 13 ou 14.

Unité standard de regroupement : Traduction du terme anglais "Standard trade item grouping", pour Unité logistique standard.

Unité-consommateur : Article destiné à la vente au consommateur dans un magasin de détail. L'unité-consommateur se définit comme l'unité la plus élémentaire étant ou pouvant être proposée au consommateur pour l'achat selon une présentation donnée. Cela implique, entre autres, que le produit comporte, sous forme clairement lisible, toutes les mentions imposées par la législation pour les produits proposés à la vente au public.

UPC : Universal Product Code. Standard nord-américain de symbolisation des produits, équivalent de l'EAN-13 avec lequel il est intégralement compatible. Dans sa forme la plus usuelle, le symbole UPC traduit un GTIN-12.

UPC-A : Code à barres de la symbologie EAN/UPC comprenant 12 chiffres. Diffère du symbole EAN-13 par l'expression des caractères en clair des chiffres qu'il contient.

UPC-E : Code à barres de la symbologie EAN/UPC représentant le code d'identification UCC-12 en 6 chiffres explicitement codés.

URI : Uniform Ressource Identifier est une chaîne de caractères identifiant sans ambiguïté les ressources sur le web, boîtes aux lettres, documents, fichiers à télécharger, etc.

URL : Universal or Uniform Resource Locator (Localisateur universel de ressource). Façon normalisée de nommer les ressources du réseau Internet, conçue pour faciliter les liens entre pages web. L'URL d'un site web est son adresse. Par exemple : http://www.gs1.fr et l'URL de l'agenda constituant une page de ce site est : http://www.gs1.fr/gs1_fr/agenda

UTF-8 : "Universal Transformation Format" ou "Unicode Transformation Format" est le codage par défaut utilisé par XML.

VA : Voir Variante promotionnelle

Variante logistique (VL) : Code à 2 chiffres qui permettait de distinguer, pour une unité de base donnée, les différentes unités logistiques standard proposées aux clients pour l'expédition des produits. Cette notion, purement française, a été rendue facultative dans la version 4 du Langage Gencod et définitivement supprimée dans la version 5. Les unités logistiques standard doivent désormais être identifiées par des codes GTIN-13 ou GTIN-14 spécifiques.

Variante promotionnelle (VA) : Code à 2 chiffres qui, dans les échanges administratifs, permettait de distinguer, pour une unité consommateur donnée, la ou les promotions consommateurs pour lesquelles les règles n'imposaient pas de changement de GTIN. Propre au Langage Gencod, ce code n'existe pas dans le standard GS1 qui définit précisément les cas où le GTIN de l'unité consommateur et/ou celui de l'unité logistique correspondante doivent être changés en cas de promotion.

VICS : Voluntary InterIndustry Commerce Standards. Organisation américaine à but non lucratif gérée par GS1 US et dédiée à l'amélioration des flux de produits et d'informations dans la chaîne de valeur. www.vics.org

Visiteur unique : C'est la référence utilisée aujourd'hui dans la mesure d'audience. Un internaute, même s'il se connecte plusieurs fois par jour à un même site, ne sera comptabilisé qu'une seule fois. On peut l'opposer au comptage de hits représentant le nombre total de connections.

VL : Voir Variante logistique

VMI : Vendor-Managed Inventory. Dans cette application de GPA, la proposition de commande élaborée par l’industriel et envoyée au distributeur, à partir des données transmises par ce dernier, est ferme.

W3C : World Wide Web Consortium. Instance regroupant des experts, des représentants des utilisateurs et des industriels de l'informatique, chargée de développer et maintenir les standards, par exemple XML, HTML,... sur lesquels s'appuient les technologies Internet.

WAP : Wireless Application Protocol. Permet la mise en œuvre de liaisons sans fil.

Web EDI : Outil permettant l'échange de données entre une communauté d'entreprises qui utilise des traitements d'échange automatisés et une communauté d'entreprises qui utilise des formulaires électroniques. Le Web EDI ou EDI formulaire est une solution EDI maintenue à distance et bâtie sur les standards EDI et Internet. Ainsi, pour l'entreprise déjà équipée d'une station EDI les flux entrants et sortants restent gérés par le ou les RVA utilisés avec les partenaires existants. C'est au RVA de router les messages vers le Web EDI. La fonction de ce Web EDI est de traduire les messages EDIFACT en clair et d'en permettre la consultation, via une connexion Internet, par la petite entreprise. Toutefois, ces messages, sous la forme de formulaires, ne peuvent être intégrés automatiquement dans une application de gestion. Voir aussi EFI

Workflow : Gestion électronique de processus. Outil décisionnel coopératif qui s'attache à optimiser et rationaliser les flux d'informations et les procédures de travail.

X.400 : International Standard for message transmission. Norme pour les transferts de messages, conçue par l’UIT-T (ex CCITT), existant en deux versions : 1984 et 1988 (qui comporte les systèmes de sécurité les plus perfectionnés). La norme X.400 définit un système de messagerie réparti entre plusieurs unités fonctionnelles abstraites : l’utilisateur, l’agent utilisateur (user agent) et l’agent de transfert de message (message transfer agent), ainsi que tous les protocoles qui les mettent en relation. La norme prévoit à peu près tous les types de services que l’on peut attendre d’une messagerie : accusé de réception ou de non-réception, liste de diffusion, redirection, attente de réponses, concaténation de messages, niveau d’urgence, délais ou dates d’acheminement limites, durée de validité des messages, etc.

XForms : XForms est un dialecte XML servant à créer des formulaires en ligne destinés à être utilisés avec HTML, XHTML, WML ou SVG. Il sépare la forme, le contenu et la logique ; cela permet d'utiliser le même formulaire dans un navigateur de micro-ordinateur ou sur un téléphone portable. Il est aussi destiné à l'impression et à la saisie de champs sur fond d'image numérisé. XForms est une spécification du W3C.

XHTML : Langage XML, XHTML 1.0 est une reformulation de HTML 4 en XML, permettant de faciliter le traitement des documents par des processus XML. Les versions suivantes de HTML doivent introduire le concept de modularisation, permettant d'adapter les fonctions choisies au canal de présentation (navigateur, téléphone mobile, assistant personnel, etc.).

Xlink et Xpointer : Permettent d'établir des relations entre plusieurs documents XML.

XMI : XML Metadata Interchange. Il combine les fonctions de XML et du langage de modélisation UML. Il définit l'interopérabilité via Internet entre les outils, applications, référentiels et plates-formes.

XML : eXtended Markup Language. XML est un langage de description de bases documentaires complexes, avec liens interdonnées. Comme leurs acronymes développés l'indiquent, SGML (Standard Generalized Markup Language), XML et HTML (Hyper Text Markup Language) sont de la même famille des Markup Languages, c'est-à-dire des langages de balisage. XML et HTML sont des applications de SGML. SGML est une norme ISO de structuration des documents textuels. Cette norme permet de "baliser" un document de façon très précise. Ce haut degré de précision, de structuration, de portabilité et de pérennité que permet SGML se paie par une certaine complexité qui, jusqu'à présent, a limité l'usage de cette norme à quelques applications particulières. HTML a été développé pour répondre aux besoins spécifiques de la mise en page sur le web d'informations textuelles (au sein desquelles il est d'ailleurs possible de référencer divers fichiers, par exemple, des images ou du son). Mais HTML a aussi des limitations.

XML EDI : L'objectif des membres des groupes XML EDI est de mettre au point un standard mixte capable de fédérer les capacités de portage des différents standards XML et dérivés (XSL, XFEL, Xdata...) pour optimiser les architectures mixtes EDI-EFI. L'objectif de ces technologies est d'assurer la transmission au sein d'une communauté partenariale des données et des documents du commerce électronique entre les hommes et leurs ressources logicielles. Les propositions émanant du groupe sont formalisées dans le XML EDI Guidelines. Le développement du standard XML EDI est l'une des voies les plus prometteuses pour la mise en place de la nouvelle génération OO-EDI de la norme EDIFACT, appuyée sur une syntaxe et des répertoires orientés objet.

XML Namespace : Permet d'associer un élément à son responsable, par exemple une balise à son créateur.

XML Schema : Une alternative aux DTDs a été proposée au W3C sous le nom de XML-Data, dont XML Schéma est un sous-ensemble. Contrairement aux DTD, les schémas sont des documents à part entière qui peuvent être édités et manipulés à partir de n'importe quel outil d'édition ou de traitement XML. La puissance des schémas réside dans leur faculté de donner un type aux balises. Ce qui permet de renforcer le contrôle syntaxique du message. Les schémas peuvent être générés à partir des principaux outils d’analyse UML permettant ainsi un continuum entre l’analyse des besoins et l’exploitation des messages.

XPath : Mécanisme de sélection d'éléments dans un document XML, utilisé par XSLT, XQL et XML Query.

XQL : XML Query Language est utilisé pour générer des requêtes dans une base de données XML.

XQuery : XML Query Language est un langage de requête XML en cours de définition par le W3C.

XSL : Parce que des données brutes n'ont jamais été affichables en tant que telles, XML fait appel à un langage de présentation pour assurer la mise en forme des données : XSL - eXtensible Stylesheet Language. Les fonctions principales de XSL consistent à : - transformer un document XML en un autre document XML : cette fonction permet par exemple d’assurer l’interopérabilité entre des documents de standards différents. - formater un document XML en un format d'affichage : cette fonction sera utilisée par les partenaires qui ne sont pas susceptibles d’intégrer le message dans leur système d’information (on se retrouve alors dans le même contexte que celui du Web EDI).

XSLT : eXtented Style Language Transformations est un langage XML, sous-ensemble de XSL, permettant de formuler des transformations à apporter à un ou plusieurs documents XML pour produire un ou plusieurs documents XML (pouvant être XHTML pour l'affichage) ou autre (PDF, RTF).